dimanche 22 mars 2015

Des boites à livres sans concertation locale

Décidément, les maladresses se suivent et se répètent dans l'exécutif. Sans aucune préparation, ni concertation avec l'unique Librairie de Tassin la Demi-Lune, voilà qu'un projet d'installation de boites à livres "gratuits" est avancé par la Mairie.
Voici la réaction de Corinne de Lavison Bernard "Pour Tassin Demain", lors du conseil municipal de février.

Je voulais réagir sur un sujet qui a été présenté à la Commission Animation, comme étant encore à l’étude, c’est-à-dire "Les BOITES à LIVRES".
La Ville de Tassin la demi-lune (et je reprends le texte qui nous a été soumis) en partenariat avec le FONDS DECITRE, souhaite agir activement pour la promotion de la lecture – plaisir, en permettant au plus grand nombre de redécouvrir le plaisir de lire dans des endroits insolites et encourager le développement pour la diffusion de la culture et des savoirs...

Entendons-nous bien, nous sommes POUR la démocratisation de la lecture mais nous sommes aussi, et avant tout, POUR notre Commerce local et nous défendrons nos commerçants chaque fois qu’il sera nécessaire.

En effet, nous avons le privilège de compter sur notre commune, depuis environ 10 ans, une librairie qui apporte beaucoup aux tassilunois en termes d’offre, de conseil, de proximité, d’animation ; on peut compter sur notre libraire, elle est à l’écoute. Elle joue un rôle essentiel, avec la mediathèque, dans le monde de la lecture à Tassin la Demi-Lune.

Par-conséquent, nous nous inquiétons d’une probable installation de Boîtes à Livres, à l’effigie DECITRE sur le territoire de TASSIN et nous trouvons que c’est plutôt déloyal envers notre librairie locale, à moins qu’elle soit associée activement à ce projet.

Nous espérons que vous mènerez, comme vous le spécifiez, une véritable concertation avec la librairie PLEINE LUNE, les Associations et autres commerces locaux.

« L’accès au livre pour tous » le but est louable, mais attention à ne pas amener une concurrence déloyale ; pour le bien-être de nos commerçants, nous y veillerons.

Le Progres du 23 février 2015




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